Tract 2025


Janvier 2025

Une bonne année pour Toyota… Mais pour les travailleurs ?

Le 08 Janvier 2025

Dans toutes les communications, les GL répètent que Toyota bat des records de ventes, en France et en Europe.

Oui ! Toyota gagne encore des parts de marché, et est devenu le numéro 2 en Europe avec une progression de plus de 11% d’immatriculations par rapport à 2023.

          L’argent coule à flot du côté des actionnaires du groupe.

Mais ils en veulent toujours plus !

Pour 2025, cette poignée d’actionnaires, déjà riches à milliards, ont décidé de s’emparer d’une part encore plus grande des bénéfices, par l’augmentation des dividendes et le rachat d’actions à prix fort.

     Ici, à TMMF, les discussions sur les salaires se sont terminées sur des miettes…et une augmentation du prix de la mutuelle !

     Dans les ateliers, la direction continue de supprimer des process, elle maintient volontairement les équipes en sous-effectif…et c’est de pire en pire pour les conditions de travail.           

Et pour imposer tout ça, la direction multiplie les menaces individuelles, les sanctions, les licenciements dans le but de faire baisser la tête à tout le monde. 

          Alors relevons la tête ! 

Face à la cherté de la vie, il est vital pour nous toutes et tous que les salaires augmentent fortement et qu’ils soient indexés sur les hausses réelles des prix et que la mutuelle soit prise en charge à 100% par Toyota. 

Il n’est pas acceptable que Toyota, 1er groupe automobile mondial, emploie ici des centaines de travailleurs en CDD et en intérim en permanence depuis des années, alors qu’absolument rien n’empêche que tout le monde ait un CDI.

De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat et de Toyota.

    Si on veut que ces profits créés par notre travail servent à augmenter les salaires, à améliorer nos conditions de travail, à embaucher en cdi et à créer des emplois supplémentaires, il faudra aller l’arracher.

C’est une question de rapport de force ! 

    Oui, nous les travailleurs, nous représentons une force capable de faire reculer Toyota et le patronat sur les salaires et l’emploi !

Bonne Année !

Les militants de la Cgt Toyota vous souhaitent, ainsi qu’à vos familles et vos proches, une bonne année 2025. Et nous souhaitons aussi que cette année marque le début d’une contre-offensive du monde du travail.

NAO 2024

En l’absence de mobilisations dans les ateliers, « les négociations sur les salaires » en décembre sont restées au stade de la discussion…ou plutôt même de monologue patronal. 1,2% d’augmentation générale, 1% de la masse salariale pour les augmentations individuelles… cela veut dire que notre pouvoir d’achat va continuer à reculer en 2025, et que tous ceux qui n’étaient pas au SMIC dans l’usine s’en rapprochent.

N’oublions pas que les « NAO », c’est le calendrier du patron… et que les débrayages en mai 2022 ont rapporté plus que ces pseudo-négociations de décembre dernier. Tout est possible, tout le temps, quand on a décidé de défendre ses intérêts de travailleur.


Février 2025

Toujours plus pour eux…

C’est toujours moins pour nous

le 05 février 2025

Toujours plus de bas salaires !

On a eu nos augmentations en ce début d’année et au bas de la fiche de paye c’est toujours très insuffisant pour vivre décemment alors que tous les prix augmentent et que nos vies sont de plus en plus difficiles !

Toujours plus de suppressions de process !

Partout dans l’usine, des dizaines de process ont été supprimés et la charge de travail basculée sur les process restant rendent nos conditions de travail encore plus dures. Et ce n’est pas fini ! Des managers sont encore à l’œuvre pour en faire disparaitre davantage, en essayant de nous faire croire que ça serait pour notre bien.

Toujours plus de licenciements et de contrats non renouvelés !

Quand la direction se vante d’embaucher, en réalité chaque mois elle jette des dizaines d’entre nous au chômage, soit en fin de contrat cdd, intérim non renouvelé, ou licencié pour inaptitude après avoir été abimé par le travail ou aussi pour des prétextes bidons.

Toujours plus de production !

Régulièrement le plan augmente, aujourd’hui c’est 410 voitures par équipe !

Des ateliers complets tournent même parfois pendant les pauses, et il y a l’overtime, les samedis et les dimanches supplémentaires.

…Et pour nous faire accepter tout ça :

Toujours plus de flicage et de sanctions !…

En ce moment des dizaines de sanctions disciplinaires sont prises pour des prétextes plus bidon et futiles les uns que les autres. De plus en plus de chefs acceptent de nous surveiller sur les lignes, notent nos moindres faits, gestes et paroles.

…C’est la logique des patrons, nous faire suer le profit pour engraisser une poignée d’actionnaires qui en veulent toujours plus ! Toyota c’est 31,4 milliards l’année dernière, et chaque année c’est la même chose !

…Et de carottes pour faire avancer l’âne !

Le Président de TMMF nous tend la carotte de la participation aux bénéfices en espérant que ce soit suffisant pour qu’on accepte notre sort sans réagir !

Et la prime à 4 chiffres ?

Si ça continue, on va devoir l’appeler la prime à 4 ans ! Cet argent c’est le nôtre ! On en a besoin tout de suite !

Pourtant, il y a largement les moyens :

D’augmenter fortement les salaires, d’embaucher massivement en CDI, de créer des dizaines de process supplémentaires ! Et si la direction TMMF ne le fait pas c’est parce qu’elle ne le veut pas ! Un directeur d’usine ça n’est ni méchant ni gentil ! Il est aux ordres des actionnaires et son boulot c’est de nous pressurer le plus possible.

En effet nous les ouvriers de l’usine, nous avons des intérêts diamétralement opposés à ceux des actionnaires que la direction défend. Tout ce que nous perdons, elle le gagne pour gaver une poignée d’actionnaires riches à milliards !

Nous sommes environ 5 000 ici à TMMF, on peut facilement imaginer quelle force nous représentons, et quelles revendications on pourrait aller arracher si nous étions mobilisés et déterminés. Lorsqu’on discute entre nous on se rend compte qu’on sait qu’il n’y a que cette solution si on veut changer les choses.
Alors essayons de nous regrouper, essayons de tout faire pour ne pas accepter de nous diviser, de ne pas rentrer dans le jeu de la direction.
Il est plus que nécessaire que l’on devienne une force consciente, pour pouvoir s’opposer au fait que nos conditions de vies s’aggravent


Avril 2025

Le 31 Mars 2025

Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage !

Jean Jaurès

Notre situation à tous, dans l’usine, chez Toyota, continue de se dégrader : salaires insuffisants, conditions de travail déplorables, sous-effectif permanent, suppressions de postes de travail, pressions, sanctions, licenciements individuels.

Pourquoi ? Toyota serait-il en difficultés financières ? Les voitures se vendraient-elles moins ?

Non. Le groupe Toyota et ses principaux actionnaires n’ont jamais été aussi riches ! Et les résultats du groupe qui vont être annoncés en mai vont les enrichir encore plus.

Partout, le patronat est à l’offensive pour augmenter encore ses profits : Michelin, Volks­wagen, Nissan, Stellantis, Valéo, ArcelorMittal, Auchan… Tous ces grands groupes sont riches à milliards, sont ultra bénéficiaires et rien ne justifie les fermetures d’usines, de magasins, les licencie­ments…sinon de s’enrichir plus !

Et Toyota c’est pareil : rien ne justifie les suppressions de postes, l’augmentation de la production journalière, les bas salaires… sinon l’avidité des actionnaires !

La réalité, c’est que la concurrence entre les grands groupes industriels et financiers s’est transformée en véritable guerre commerciale. Cette guerre commerciale, ce n’est pas celle des travailleurs, et on n’a pas à en faire les frais !

Les politiques protectionnistes et l’augmentation des taxes douanières vont peut-être profiter aux actionnaires des entreprises les plus puissantes, mais pour nous qui n’avons que notre salaire, cela va aggraver les choses car tous les patrons vont augmenter les prix…et qui va payer ? Nous encore ?

Cette guerre commerciale en est au point où elle menace de se transformer en guerre tout court !

Les annonces de Trump sont utilisées ici en France pour justifier des nouvelles attaques contre les travailleurs, les retraités, les classes populaires. Et les dernières annonces de Trump voulant taxer à 25% les automobiles non produites aux USA vont aussi servir d’arguments à Stellantis, Renault ou Toyota pour aggraver nos conditions de travail et de salaires.

Pour défendre nos salaires, nos emplois, nos conditions de vie, il ne s’agit pas de se ranger derrière Macron ni derrière tous les partis et les syndicats qui prônent la défense de l’industrie française et la souveraineté nationale.

D’autant plus que depuis la réconciliation de Trump avec Poutine, Macron et ses semblables veulent faire passer la France et l’Europe à l’économie de guerre et doubler les budgets militaires.

Il n’y aurait pas d’argent pour les retraites, pour l’hôpital, pour les écoles…et il y aurait 100 milliards d’euros chaque année pour l’armement ?

Tous nous répètent sur les plateaux télé qu’il va falloir qu’on travaille plus, plus longtemps, et qu’on fasse comme au Danemark où l’âge de la retraite a été repoussé à 70 ans sous prétexte d’économie de guerre.

On ne peut pas accepter cela !

Si tous les Etats se réarment aujourd’hui, ce n’est pas pour faire la paix.

Et la guerre, ce n’est jamais pour la défense de la liberté ou la démocratie. On l’a vu en Ukraine. Les centaines de milliers de russes ou d’ukrainiens qui sont morts ou blessés, l’ont été au profit des capitalistes américains et occidentaux et aussi des oligarques russes qui se partagent actuellement les terres rares, les terres agricoles et les centrales nucléaires ukrainiennes.

« On croit mourir pour la patrie, en réalité on meurt pour les profits des industriels » écrivait Anatole France au lendemain de la 1ère guerre mondiale.

Les sacrifices et les privations aujourd’hui, les souffrances et la mort demain : voilà l’avenir que nous préparent les dirigeants du monde capitaliste !

Refusons le nationalisme et l’embrigadement moral aujourd’hui pour pouvoir refuser l’embrigadement total demain !

Il y a un autre choix que celui d’accepter d’être de la chair à profits en attendant de devenir de la chair à canons.

Ce choix, c’est de nous battre pour nos salaires, nos emplois, nos conditions d’existence. C’est de nous battre contre la domination patronale, nous battre pour en finir avec la mise en concurrence des travailleurs entre eux, pour en finir avec cette guerre commerciale qui détruit les hommes et la planète, et qui menace de nous entrainer dans une guerre généralisée.

Le 3 avril, la CGT appelle l’ensemble du monde du travail à la mobilisation, par la grève et par des manifestations. Saisissons cette occasion pour nous retrouver tous ensemble pour affirmer qu’il y a une opposition ouvrière qui ne veut pas marcher au pas derrière le patronat et les gouvernements à leur service !

La CGT Toyota appelle l’ensemble des salariés du site à la grève et aux débrayages du mercredi 2 avril 21h au vendredi 4 avril 6h.

Manifestation départementale le 3 avril 2025 :

Lille 14h30 Porte de Paris


Mai 2025

Le 14 Mai 2025

55 745 euros à la minute, 24h/24, 7 jours/7 voilà le bénéfice net annoncé par Toyota

Les milliards dégoulinent d’un côté…

Le groupe Toyota vient d’annoncer le bénéfice net sur un an, du 1er avril 2024 au 31 mars 2025 : 29,3 milliards d’euros !

Ça fait 55 745 euros à la minute, 24h/24, samedis et dimanches compris !

Ces énormes bénéfices sont le produit du travail de l’ensemble des salariés de Toyota dans le monde et donc de TMMF aussi.

L’année dernière, c’était 29,7 milliards d’euros… 59 milliards d’euros de bénéfice net en 2 ans !

Autrement dit, les actionnaires se gavent du fruit de notre travail à tous !

… Et pour nous, c’est des miettes !

Ici, à TMMF, la direction annoncera au mois de juin les résultats de l’usine. Il n’y a aucune illusion à avoir. Les directeurs de l’usine vont continuer à pleurer la bouche pleine, et continuer d’utiliser des artifices comptables, pour ne pas payer d’impôts sur les bénéfices en France, ou très peu comme l’an dernier.

Les comptes bidouillés nous privent, depuis plus de 20 ans, d’une prime de participation d’au moins 8 000 euros chacun tous les ans !

Les 2 200 euros bruts de prime de participation de l’an dernier et celle équivalente promise pour cet été ne sont en réalité qu’une toute petite partie de ce que nous devrions toucher.

En ce qui concerne la prime « à 4 chiffres », annoncée et utilisée comme une carotte depuis plus de 3 ans, on n’en voit toujours pas la couleur.

C’est pour augmenter toujours plus les bénéfices que notre situation à tous se dégrade. Au total, on est 300 de moins qu’il y a un an, la direction continue de supprimer des process et elle vient encore d’augmenter le plan de production journalier à 412 voitures par équipe.

Et les miettes d’augmentations depuis janvier ne suffisent pas pour faire face à la cherté de la vie.

Il devient urgent que nos salaires augmentent, et pas qu’un peu.

En dessous de 2 000 euros net par mois, ce n’est pas possible de s’en sortir !

Ce ne sont pas des réunions entre la direction et des délégués qui peuvent améliorer le sort de l’ensemble des salariés.

 Il n’y a que le rapport de force qui obligera Toyota à prendre sur ses profits pour augmenter fortement nos salaires et embaucher du monde pour diminuer la charge de travail de chacun.

Les jours fériés et le 1er Mai dans le viseur du patronat et du gouvernement

     Le patronat et le gouvernement n’ont pas caché leur volonté de nous faire travailler gratuitement durant un ou plusieurs jours fériés, sous le faux prétexte de renflouer les caisses de l’Etat.

     A l’occasion du 1er Mai, qui est une journée chômée payée, on les a tous entendu défendre « le droit à travailler le 1er Mai ».

     On veut gagner plus, pas travailler plus !

     Ça fait 20 ans que le gouvernement de l’époque et  le patronat ont  réussi à imposer le travail gratuit

un jour férié, le lundi de Pentecôte.

     Ici, Toyota en profite pour encaisser le bénéfice d’une journée de production gratuitement.

Alors, dans ce contexte où le patronat et le gouvernement veulent supprimer d’autres jours fériés et autoriser le travail le 1er Mai, la CGT Toyota appelle l’ensemble des travailleurs de l’usine à la grève lundi 9 juin pour la défense des droits ouvriers et contre les projets anti-ouvriers en cours.


Juin 2025

Le 3 Juin 2025

2 883 € de bénéfice par voiture pour Toyota en moyenne,

281 757 fabriquées à l’usine en 2024 !

Avec 29,3 milliards d’euros de bénéfice net pour un total de 10,16 millions de véhicules vendus par le groupe Toyota en 2024, le calcul est rapide : ça fait 2 883 euros de bénéfice par voiture en moyenne.

A TMMF, on en a fabriqué 281 757 en 2024… ce qui permet d’évaluer autour de 812 millions d’euros le bénéfice que Toyota a encaissé l’année dernière à partir de notre travail à tous à TMMF.

Pour essayer de comprendre ce qu’on pourrait toucher cette année, on peut revoir ce que la direction a fait l’an dernier.

Première arnaque

L’année dernière, dans ses comptes, la direction a retiré 219 millions d’euros du bénéfice, pour des Royalties versés au groupe Toyota : TMMF paye un droit pour utiliser la marque Toyota !

Deuxième arnaque

La direction a aussi retiré 180 millions d’euros de « pertes » des années précédentes…

Tous ces tripatouillages financiers ont fait chuter le montant du bénéfice imposable à 134 millions €, ce qui a permis à TMMF de ne payer que 45 millions d’euros d’impôt sur les bénéfices… en nous versant que 2 200 euros brut de prime de participation.

Troisième arnaque

            La direction de l’usine continue de vendre les Yaris à prix très réduit à Toyota Europe : 18 000 € pour une Yaris Cross vendue 32 000 euros chez le concessionnaire. Ce qui plombe d’autant les comptes de l’usine.

On a touché l’an dernier 2 200 euros brut de prime de participation sur une base de 134 millions €, alors on devrait toucher cette année autour de 13 000 euros chacun si la base était la réalité : 812 millions d’euros.

Que fait l’État français ?

            L’Etat français est complice de tous ces artifices comptables. Pendant des années, TMMF n’a payé aucun impôt sur les bénéfices, en déclarant des fausses pertes. Si on cumule les résultats « officiels » de TMMF depuis 24 ans, l’usine cumule près de 1 milliard d’euros de pertes ! Qui peut croire ce mensonge ?

            Et puis, il y a cette fameuse « prime à 4 chiffres ». Ça fait 3 ans qu’on l’attend… et l’État laisse faire.

Combien va-t-on toucher cette année ? Va-t-on enfin avoir aussi « la prime à 4 chiffres » ?

Ce qui est certain, c’est que ceux qui ont été malades toucheront moins, les intérimaires n’auront rien et ceux en CDD de moins de 3 mois rien du tout non plus.

En plus, cette prime est indexée sur le salaire à cause d’un accord signé par la CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC. Ainsi, un Manager touchera 4 fois plus qu’un ouvrier… alors que c’est l’ouvrière et l’ouvrier qui font la production.

Ces primes qu’on attend tous, même si on touche les 2, ne feront qu’amortir les retards de factures, les réparations de voitures en attente, ou pour certains, permettra de souffler un peu en vacances.

Le problème de fond, c’est que les salaires sont trop faibles !

L’argent existe pour augmenter les salaires de 500 euros tous les mois, pour embaucher du monde en plus et améliorer les conditions de travail.

C’est une question de rapport de force entre les salariés qui font tout tourner, et une poignée de directeurs qui obéissent aux ordres des actionnaires.

Jeudi 5 juin, tous dans la rue et en grève !

     La CGT appelle l’ensemble des salariés du pays à la grève et aux manifestations pour les retraites, les salaires et l’emploi.

     Bien sûr, une journée de grève et de manifestations ne suffira pas à faire céder patronat et gouvernement. Mais c’est une occasion de se retrouver le plus nombreux possible pour affirmer qu’on ne se résigne pas à notre sort, et que notre avenir à tous dépend exclusivement de nos luttes collectives.

     La CGT Toyota appelle l’ensemble des travailleurs de l’usine à la grève du mercredi 4 juin 21h au vendredi 6 juin 6h.

Manifestations le 5 juin : Valenciennes 10h Place d’Armes

                                           Lille 14h30 Porte de Paris

Les jours fériés et le 1er Mai dans le viseur du patronat et du gouvernement

     Le patronat et le gouvernement n’ont pas caché leur volonté de nous faire travailler gratuitement durant un ou plusieurs jours fériés, sous le faux prétexte de renflouer les caisses de l’État.

     A l’occasion du 1er Mai, qui est une journée chômée payée, on les a tous entendu défendre « le droit à travailler le 1er Mai ».

     On veut gagner plus, pas travailler plus !

     Il y a 20 ans, le gouvernement de l’époque et le patronat ont réussi à imposer le travail gratuit un jour
férié, le lundi de Pentecôte.

     Ici, Toyota en profite pour encaisser le bénéfice d’une journée de production gratuitement.

     Alors, dans ce contexte où le patronat et le gouvernement veulent supprimer d’autres jours fériés et autoriser le travail le 1er Mai, la CGT Toyota appelle l’ensemble des travailleurs de l’usine à la grève lundi 9 juin pour la défense des droits ouvriers et contre les projets anti-ouvriers en cours.