Salaires minables et embauches au compte-
gouttes pour les travailleurs
La direction organise, jeudi 23 novembre, la 1ère réunion pour discuter des salaires avec les représentants des syndicats de l’usine.
Comme chaque année, la direction va pleurer la bouche pleine. C’est son boulot.
Pourtant,
– Du 1er avril au 30 septembre 2022, Toyota a encaissé 9 milliards d’euros de bénéfice.
– Du 1er avril au 30 septembre 2023, pas loin du double : 16,4 milliards d’euros de bénéfice !
– De l’argent, il y en a beaucoup pour augmenter les salaires et embaucher en CDI !
Sans mobilisation dans les ateliers, la direction ne lâchera rien, ou pas grand-chose.
Pour l’instant, le contrepoids ouvrier dans l’usine est insuffisant et la direction en profite, notamment en imposant de l’overtime, des samedis et des dimanches travaillés.
On veut gagner plus, pas travailler plus !
Toyota est riche à milliards. Ce n’est pas une question de moyens si Toyota ne veut rien lâcher, c’est une question de rapport de force.
Aux USA, suite à la grève, les travailleurs de Stellantis vont gagner 40 euros de l’heure, et ceux de Toyota 32 euros de l’heure !
Pour inverser le rapport de forces, préparons-nous à des débrayages et à l’idée que seule une grève forte amènera Toyota à faire des concessions importantes !
Face à la hausse des prix et à son aggravation prévisible, il faut des mesures fortes pour tous, intérimaires, CDD, CDI, qu’on soit en production, en maintenance ou dans les bureaux.
– Salaire minimum à 2 000 euros net par mois
– Augmentation générale des salaires de 500 euros pour tous.
– Indexation des salaires sur les hausses réelles des prix, et pas sur le % de hausse que nous
rabâche le gouvernement avec son indice INSEE truqué.
– Prise en charge à 100 % des frais de déplacement. On n’a pas à payer pour venir à l’usine.
– Prise en charge à 100 % de la mutuelle.
– Prime Macron de 6 000 euros pour tous sans critères, pour se remettre à flot.
– Prime de participation aux bénéfices qui nous est volée chaque année.
– Embauches en CDI de tous les intérimaires et CDD qui le souhaitent.
Toyota en a largement les moyens. Ce n’est pas une question d’argent disponible, c’est une question de rapport de force. Il faudra une grève massive et déterminée pour faire plier Toyota. Discutons, préparons-nous à nous mobiliser, à nous retrouver en assemblées générales pour décider démocratiquement des revendications et des modalités de notre plan de lutte.
La CGT appellera prochainement à des débrayages dans les 3 équipes pour que l’ensemble des travailleurs de l’usine puissent se réunir en assemblées générales.